Dans cette série d’articles, je vais décrire les différentes étapes que j’ai suivies afin de convertir un lave linge en panne, en un appareil connecté.
Voici un plan des différentes parties :
- Partie 1 : la panne
- Partie 2 : le mode manuel
- Partie 3 : le distributeur de lessive
- Partie 4 : la calibration
- Partie 4.1 : le tachymètre
- Partie 5 : la schématisation
- Partie 6 : la façade
- Partie 7 : l’électronique de commande
- Partie 8 : l’électronique de puissance
- Partie 8.1 : le gradateur à angle de phase
- Partie 8.2 : réalisation d’un PCB avec une imprimante 3D
- Partie 9 : l’assemblage
- Partie 10 : la programmation
Tout a commencé lorsque mon lave-linge a refusé de lancer un programme en restant coincé dans une sorte de « boot loop ». Après analyse des codes d’erreurs et le lancement de différents cycles de test, il semblait détecter un problème de blocage de tambour, alors que celui-ci tournait sans problème.
La machine ayant 7 ans, je pus enfin profiter de cette excuse pour aller explorer ses entrailles. Comme tout le monde, face une panne je suis d’abord un peu décontenancé, mais face à l’idée de pouvoir démonter quelque chose, mon enthousiasme revient vite.
Niveau mécanique tout semble en ordre, voir relativement propre après toutes ces années.
La carte électronique ne présente pas non plus de composants visuellement abîmés.
Cela me fait de plus en plus penser à une sorte d’obsolescence programmée qui serait codée dans le microcontrôleur.
Voici quelques références : le lave linge est un Fagor FFT 251 PW de 2013, il est régi par un microcontrôleur STM 8bits (ST72F324B).
Ma première idée était de le reprogrammer pour profiter de l’électronique existante, mais n’ayant pas le matériel pour programmer ce modèle je vais plutôt chercher à le shunter en envoyant directement les signaux aux différents actionneurs.
Je commence donc par identifier le rôle de chaque câble connecté à la carte électronique, et obtiens le tableau suivant :
J’en déduis le rôle des principaux éléments de puissance.
La réutilisation d’une partie de la carte semble plus complexe que d’en refaire une de zéro au vu de la relative simplicité de la partie puissance.
Il y a donc pas mal de travail et le plus urgent est d’avoir une machine au moins partiellement fonctionnelle, ce que je développe dans la Partie 2
Encore un nouveau défi….
Bravo. Nous aurions une pièce de notre machine Nespresso à faire en 3D, étant donné qu’elle n’existe plus en pièces détachées. Est-ce possible ?